L’amour-passion de Vanina dans « Vanina Vanini » de Stendhal (in « Chroniques italiennes »)

 

« L’amour a toujours été pour moi la plus grande des affaires et plutôt la seule. »    Stendhal

 

On comprend dès lors que les états du coeur occupent une place centrale dans les oeuvres de Stendhal. Et non pas seulement dans ses romans, mais dans ce qui se veut être un véritable traité sur l’amour, intitulé précisement « De l’Amour« , que Stendhal considère comme son oeuvre principale et dans laquelle, à partir de ses propres expériences et constatations, il entend révéler les lois universelles de l’amour.

Dans « De l’Amour« , Stendhal distingue quatre amours différents :

1. l’amour-passion : celui d’Héloïse pour Abélard;

2. l’amour-goût;

3. l’amour-physique;

4. l’amour de vanité.

« Le premier seul trouve grâce aux yeux de l’auteur. La théorie de la cristallisation doit l’expliquer …Tomber amoureux, dans cette théorie, c’est attribuer à une femme des perfections qu’elle ne possède nullement »  (Denis de Rougemont, « L’amour et l’occident »).

A la lumière des théories développées dans ce traité (publié en 1822), j’examinerai tout d’abord l’amour-passion entre Vanina et Missirilli dans « Vanina Vanini » (paru en 1829).

 

Les époques de la naissance de l’amour

 

Les sept époques que Stendhal a vues dans la naissance de !’amour (voir Annexes) se retrouvent bien dans cette nouvelle :

1) L’ Admiration :  un faux coup de foudre de Vanina :

« Sa (de Vanina) sensibilité était vivement excitée en faveur de cette femme si malheureuse … les manières de l’inconnue lui semblaient remplies de distinction  …  l’inconnue évitait avec une grâce parfaite, Vanina l’aimait à la folie » (p.750-752).

2)  Quel plaisir de lui donner des baisers, d’en recevoir

« Je veux vous amener un chirurgien, dit Vanina en l’embrassant … l’inconnue la retint, et prit sa main qu’elle couvrit de baisers » (p. 752).

3) L’ Espérance :

« Vanina venait toutes les nuits coller sa joue contre les vitres de la fenêtre du jeune carbonaro. » (p.754)

Missirilli « fut au désespoir; il craignait de ne revoir jamais Vanina »…(p.753)

Vanina « pâle et tremblante entra dans la chambre du jeune carbonaro » (p.754)).

 – les jeux de l’amour (p.359) :

 – « En la voyant, Missirilli fut au comble du bonheur, mais il songea à cacher son amour; avant tout, il ne voulait pas s’écarter de la dignité convenable à un homme » (p.754)

 – Vanina « le front couvert de rougeur et craignant des propos d’amour fut déconcertée de l’amitié noble et dévouée, mais fort peu tendre, avec laquelle il (Missirilli) la reçut. » (p.754)

 – (Missirilli) : « lorsqu’elle revint, même conduite. »(p.754)

 – « Vanina se demanda si elle aimait seule …elle affecta de la gaieté et même de la froideur. »(p.754)

 – (Missirilli) « brulant d’amour … s’était promis de ne descendre à parler d’amour que si Vanina restait huit jours sans le voir. » (p.754)

 – (Vanina) « Eh bien ! se dit-elle enfin, si je le vois, c’est pour moi, c’est pour me faire plaisir, et jamais je ne lui avouerai l’intérêt qu’il m’inspire. » (p.754-755)

4) L’ Amour est né :

 – (Vanina) : « après avoir passé la journée à le détester et à se bien pro­mettre d’être avec lui encore plus froide et plus sévère qu’à l’ordinaire, elle lui dit qu’elle l’aimait. Bientôt elle n’eut plus rien a lui refuser » (p.755)

 – « Missirilli ne songea plus à ce qu’il croyait devoir a sa dignité d’homme; il aima comme on aime pour la première fois a dix-neuf ans et en Italie » (p.755).

5) La Cristallisation

« C’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections » (« De l’amour » (p.9).

 – (Missirilli) : « Il eut tous les scrupules de l’amour-passion » (p.755).

6) Le Doute et 7) Deuxième cristallisation

« Il n’y a pas d’intervalle entre le 6° et le 7° » ( « De l’amour« , p.15 )

*La cristallisation, c’est le moment où l’on idéalise la femme aimée » (Denis de Rougemont)

 – ( Missirilli) : « rester caché chez une des plus belles personnes de Rome? (…) Italie, tu es vraiment malheureuse, si tes enfants t’abandonnent pour si peu… (…) mais un mot du général Bonaparte retentissait amèrement dans l’âme de ce jeune homme, et influençait toute sa conduite à l’égard des femmes. » (p.755)

 – … »Ame de ma vie, tu me fais tout oublier, lui dit-il, et même mon devoir » (p.756).

 – « Vanina restait glacée. Ce refus de sa main avait étonné son orgueil … (mais bientôt) … « Jamais tu ne m’as semblé aussi aimable … je suis à toi pour toujours » (p.756).

 – « Toutes les idées d’avenir, toutes les tristes suggestions du bon sens disparurent; ce fut un instant d’amour parfait » (p.756)

 

Les époques de la mort et de l’amour :

 

« Le moment le plus déchirant de l’amour jeune encore est celui où il s’aperçoit qu’il a fait un faux raisonnement et qu’il faut détruire tout un pan de cristallisation. » (« De l’amour »)

Je distingue les époques suivantes  :

( I )

 – (Vanina) : –  le doute — « Elle crut voir que l’amour de la patrie ferait oublier à son amant tout autre amour » (p.759).

                       – la décristallisation — « Vous m’aimez comme un mari; ce n’est pas mon compte » (p.759) … « son parti fut pris » (p.760), « Vanina resta immobile. Depuis une heure, elle sentait qu’elle voyait son amant pour la dernière fois » (p.760).

 – (Missirilli) : – le doute — « Vanina ne paraissait pas en Romagne: Missirilli se crut oublié » (p.758).

                           – cristallisation — « Vanina venait d’arriver … elle l’aimait comme à Rome« (p.759).

                         –  décristallisation — « Je vais me rendre prisonnier  (p.762) … le ciel est contre nous » (p.762). « Oublions les illusions qui jadis nous ont égarés; je ne puis vous appartenir » (p.770).

(II)

La dernière tentative de Vanina de provoquer une nouvelle cristallisation :

(Vanina) :  – le doute — « Elle avait dénoncé sa vente, mais elle lui avait sauvé la vie … Missirilli l’aimait-il assez pour lui pardonner ? » (p. 769).

                       – recristallisation de Missirilli –« Ah ! monstre … il cherchait à l’assommer avec ses chaînes … et il s’éloigna rapidement » (p.772).

             – décristallisation — « Vanina resta anéantie » ( p.772 ).

 

  * * * * * * * * * * * *

Le » triangle culinaire » selon Claude Lévi-Strauss :

 

Chez Stendhal, plus que chez tout autre écrivain, la vie et le roman, la réalite et l’imaginaire sont entremêlés. Son état de malheur chronique doit trouver à s’exorciser à tout instant dans l’oeuvre, à titre compensatoire ou de revanche sur les frustrations de l’existence. D’ou tout un monde de transferts, de projections et d’identifications opéré par un Stendhal masqué, qu’il s’agit de dévoiler.

Ainsi, dans « Vanina Vanini » les schémas dérivés du « triangle culinaire » (selon Lévi-Strauss) suivants permettent de lever le voile sur ses métamorphoses :

 

( I )                              

  « Vanina Vanini«      

 

Stendhal                                           Missirilli  

 l’auteur                                              le protagoniste

« nature »                                             « culture »

soupçonné d’être libéral                      chef des carbonari

refusé par Méthilde                                refuse l’amour de Vanina 

retourne vivre à Paris                           se rend volontairement                                                                                          à la prison (*)

Mathilde Dombrowski, ardente patriote lombarde que Stendhal aima à la follie. Elle est l’inspiratrice de « De l’amour« .    

 

( II )

                                             « Vanina Vanini »    

 

Méthilde                                                                                  Vanina

réalité                                                                                         fiction

refuse l’amour de Stendhal                             offre son amour à Missirilli

ardente patriote                                                   une princesse gâtée

passion pour l’Italie,                                           passion pour les romans

le monde réel                                                         le monde imaginaire  

 

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Le prisme de l’imagination :

 

Vanina est réceptive à tout ce qui peut la distraire de l’ennui de sa vie sans histoire et constituer un ancrage dans la réalité pour son imagination romanesque. Son « orgueil singulier » est la manifestation de la distance qu’elle a prise vis-a-vis de son milieu. Autre signe de son comportement romanesque : elle joue des rôles et se déguise en homme. 

 – « Vanina, troublée par son étrange démarche, redoubla de tendresse pour son amant. Mais en lui parlant d’amour, il  lui  semblait  qu’elle  jouait  la  comédie » (p.761).

 –  »Vanina, déguisée en homme put passer une demi-heure au milieu des papiers les plus secrets du ministre de la police.« (p.764). 

Tout cela nous montre que tous ses actes sont gouvernés par référence à des romans et non par ses propres expériences de la vie. 

A propos de la déformation par le prisme de l’imagination, je donnerai l’exemple suivant : 

  –  une petite fenêtre grillée/vitre  :        

 imagination romanesque  = l’inconnue :  une jeune femme malheureuse = une jeune femme malheureuse = la victime d’une liaison dangereuse

 –  leurs regards se croisent  :  

  un faux coup de foudre :        

« C’est qu’au milieu d’une  conversation assurément fort sérieuse l’inconnue eut beaucoup de peine à supprimer une envie subite de rire » (p.752).   

La transformation ou la déréalisation par l’imagination est soulignée par les mots suivants : 

 – « Sa sensibilité était vivement excitée en faveur de cette jeune femme si malheureuse; elle cherchait a deviner son aventure«  (p.750). 

 – « ses yeux bleus  … elle semblait prier » (p.751). 

 – « Il faut que cette pauvre femme ait des ennemis bien terribles » (p.751). 

 – « les manières de l’inconnue lui semblaient remplies de distinction » (p.751). 

 

Cette volonté de déréalisation résulte d’un désir inconscient d' »être » et d' »avoir » ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle n’a pas: 

 

  Réalité                                VS                            Désir/Rêverie 

argent et pouvoir                                             littérature et révolte

monde protégé                                                 audace romanesque, courage

ennui                                                                        aventure

monde public                                                     monde clandestin,

prison                                                                     bal

monde adulte, blasé                                     monde adolescent,passionnant

dépendance, passivité                                 initiative, activité

recevoir                                                                donner, se donner 

naissance (non-choix)                                   existence (choix)

héritage du sang                                             héritage par le combat 

amour de vanité                                               amour-passion   

 

*« Ce jeune carbonaro qui vient de s’échapper, lui répondit Vanina; au moins celui-là a fait quelque chose de plus que de se donner la peine de naître » (p.749). 

* *  * *  * * *  *  *  *  *  *  * 

L’amour de Vanina est-il destructeur ? 

 

« Cette jeune fille aux cheveux noirs et à l’oeil de feu » (p.748) : ces symboles considérés souvent comme dysphoriques (l’enfer, diabolique) ne sont-ils pas plutôt euphoriques en tant que signes du feu de la passion et de l’amour aveugle ? Certes, sa trahison entraîne la destruction de l’amour pour Missirilli; néanmoins, cette jeune fille privilégiée et gâtée qui étouffe dans un monde fermé et factice dominé par l’argent et le pouvoir, n’est-elle pas tout simplement une adolescente rebelle à son milieu, donc plus victime que bourreau ? Il ne faut pas oublier que Missirilli lui suggère l’idée de la trahison : 

 –   »Ah, si cette affaire-ci ne réussit pas, si le gouvernement la découvre encore, je quitte la partie (…)  Le mot qu’il prononçait jeta une lumière fatale dans son (de Vanina) esprit » (p.760). 

De surcroît, le langage somatique de Vanina démontre sa vulnérabilité et son caractère passionné – et qu’elle n’agit pas de sang-froid. Par exemple: 

 – « Le coeur de Vanina battait avec force » (p.751)

 – « Une semaine ne s’était pas écoulée, que Vanina, pâle et tremblante, entra dans la chambre du jeune carbonaro  » (p.754)

 – « Vanina, qui était entrée chez lui le front couvert de rougeur … »(p.754 ). 

 – « Vanina pleura beaucoup, et il fut convenu qu’il ne quitterait Rome que le surlendemain » (p.756). 

 – « Vanina, retenant ses larmes, lui dit en souriant … » (p.757). 

– « Bientôt ses larmes coulèrent; mais c’était de honte... » (p.759)

 – « Elle frémit, Vanina était mourante; elle tremblait sous les regards de son amant » (p.762). 

 – « Vanina tomba sur une chaise, à demi-évanouie » (p.762}. 

 – « Vanina attribua ce changement aux mauvais traitements qu’il avait soufferts en prison, elle fondit en larmes » (p.770-771). 

 – « Vanina resta anéantie » (p.772). 

 Toutefois, la volonté de Vanina de posséder exclusivement Missirilli la conduit inévitablement à la jalousie dans la mesure où Missirilli, pris dans une situation cornélienne, ne peut se résoudre, malgré son amour, à renoncer à son devoir envers l’Italie. La rivalité de l’Italie pour Vanina, dont l’orgueil est ainsi blessé, et la contrainte du partage sont annoncées dès le début de cette nouvelle par le lieu symbolique de la « terrasse garnie d’orangers » (trois fois mentionnée dans le paragraphe) où Stendhal situe leur première rencontre : 

                   –  une terrasse garnie d’orangers  = symbole de     

                           l’Italie et de l’amour de Missirilli    

                                                                           

 Vanina :

                  – un mur = un obstacle qu’on ne peut pas démolir, c’est-        à-dire surmonter    

 

Conclusion 

 

« Stendhal s’abandonne à la folie d’aimer sans espoir, sans retour, parce qu’aimer libère de soi-même, de l’endurcissement, de l’orgueil; l’amour est une conversion … »

(Michel CROUZET, Stendhal ou Monsieur moi-même)  

Dans « Vanina Vanini« , comme dans ses autres romans, Stendhal, Narcisse complexe, s’autoanalyse et veut se conforter dans l’idée que l’amour-passion n’existe que dans la rêverie : l’échec de l’amour entre Vanina et Missirilli est donc programmé. 

Ainsi, après s’être abandonnée un instant à l’amour-passion pour Missirilli, par méprise, l’orgueil de Vanina s’endurcit. L’échec de l’amour est par conséquent consommé : Vanina est bien Vanité.

On peut enfin établir un Axe de la Communication (selon Greimas) concernant l’amour de Vanina : 

 

Destinateur—————  >  Objet   —————->      Destinataire 

(Dieu) l’exil de l’imaginaire      

  l’auteur                            l’amour de vanité                   une fille vaniteuse

ici, l’amour n’est pas un véritable amour  

***

(le « mandat » : éprouver un amour altruiste)

 

Adjuvant  —————–>             Sujet   ——————->   Opposant 

l’amour pour la patrie                (Mi) héros                                    Vanina, l’idée

l’audace de (Mi)                                                                         romanesque de (Mi)

(Mi) chef de la vente                                                           (Mi) blessé, clandestin

Vanina : fuite de son milieu doré                               – l’orgueil de Vanina

                                                                                                      – la trahison de Vanina  

 

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ANNEXES : « DE L’AMOUR«  

  1. Livre Premier, Chapitre Premier, p. 5.: 

« Il y a quatre amours différents : 1) L’amour-passion … celui d’Héloïse pour Abélard, 2) L’amour-goût : celui qui régnait à Parivers 1760 et que l’on trouve dans les mémoires et romans de cette époque, dans Crébillon, Mme d’Epinay, etc. Un homme bien ne sait d’avance tous les procédés qu’il doit avoir et rencontrer dans les diverses phases de cet amour; rien n’y étant passion et imprévu, il a souvent plus de délicatesse que l’amour véritable … 3) l’amour-physique : A la chasse, trouver une belle et fraîche paysanne qui fuit dans le bois … 4) l’amour de vanité : L’immense majorité des hommes, surtout en France, désire et a une femme à la mode, comme on a un joli cheval, comme chose nécessaire au luxe d’un jeune homme. »

II. Chapitre II, p. 8 : « De la naissance de l’amour«  : 

« Voici ce qui se passe dans l’âme : 1) L’admiration;  2) On se dit : Quel plaisir de lui donner des baisers, d’en recevoir, etc. 3) L’espérance : On étudie les perfections; c’est à ce moment qu’une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l’espérance; la passion est si forte, le plaisir si vif qu’il se trahit par des signes frappants; 4) L’amour est  né : Aimer, c’est avoir du plaisir à voir, toucher, sentir par tous les sens, et d’aussi près que possible un objet aimable et qui nous aime; 5) La première cristallisation commence : On se plaît à orner de mille perfections une femme de l’amour de laquelle on est sûr; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie; 6) Le doute naît : L’amant arrive à douter du bonheur qu’il se promettait; il devient sévère sur les raisons d’espérer qu’il a cru voir. Il veut se rabattre sur les autres plaisirs de la vie, il les trouve anéantis. La crainte d’un affreux malheur le saisit, et avec elle l’attention profonde; 7) Seconde cristallisation : Alors commence la seconde cristallisation produisant pour diamants des confirmations a cette idée : Elle m’aime. A chaque quart d’heure de la nuit qui suit la naissance des doutes, après un moment de malheur affreux, l’amant se dit : Oui, elle m’aime; et la cristallisation se tourne à découvrir de nouveaux charmes; puis le doute à l’oeil hagard s’empare de lui, et l’arrete en sursaut. L’amant erre sans cesse entre ces trois idees: 1 • Elle a toutes les perfections; 2• Elle m’aime; 3• Comment faire pour obtenir d’elle la plus grande preuve d’amour possible ? 

Le moment le plus déchirant de l’amour jeune encore est celui où il s’aperçoit qu’il a fait un faux raisonnement et qu’il faut détruire tout un pan de cristallisation. 

On entre en doute de la cristallisation elle-même. « 

 

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BIBLIOGRAPHIE 

 

BARTHES (Roland), Fragments d’un discours amoureux, Paris, Editions du Seuil, coll. « Tel Quel », 1977. 

CROUZET (Michel), Stendhal ou Monsieur moi-même, Paris, Flammarion, 1990. 

DE ROUGEMONT (Denis), L’amour et l’occident, Paris, Librairie Plon, 1972. 

GREIMAS (Algirdas Julien), Sémantique structurale, Paris, PUF, nouvelle edition, 1986. 

GREIMAS (Algirdas Julien), Maupassant/La sémiotigue du texte: exercices pratiques, Paris, Editions du Seuil, 1976. 

LAURENT (Jacques), Stendhal comme Stendhal ou le mensonge ambigu, Paris, Bernard Grasset, 1984. 

STENDHAL, De l’Amour, Paris, Editions Garnier, 1959. 

STENDHAL, « Vanina Vanini  » in Chroniques italiennes, Paris, Garnier­ Flarnmarion, 1977. 

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 UNIVERSITE de GENEVE, Faculté des Lettres, E.L.C.F.

Texte présenté dans le cadre du séminaire de littérature par Mme Wan-Ling SUDAN-PAI pour l’obtention du Certificat d’Etudes Pratiques de français (Juin 1990)

Professeur : M. Jean-Louis Beylard-Ozeroff    

"Je dis qu'il faut apprendre le français dans les textes écrits par les grands écrivains, dans les textes de création ou chez les poètes et non pas auprès de documents qui portent déjà le rétrécissement du sociologisme, le rétrécissement des médias." Michel HENRY